LA TENSION POÉTIQUE

VERSET 1
Brassé, jeté, par terre,
Usurpé par cette Terre,
À travers les artères,
De cette colère qui sévère.
Inconscient et insouciant, une haine insuffisante
Ces pensées qui me hantent, à mauvaise escient.
Pars, cours, (parcours?) sans retour,
l'amour attend de cette tour.
Dieu interroge-moi, Dieu déroge-moi.
De ce sang noir-opaque, de ces attaques cardiaques
Je veux un pack de zigzag, ainsi je me light un bat.
Le travail sera ardu, puisque je suis un perdu
Mélangé, je m'arrive plus à ranger.
Je veux un cœur, du bonheur, mais je n'ai que des faux-pleurs
Vérité? Sincérité? Y aura pas de pérennité, merde!

REFRAIN (Colocho)
Mes espoirs, fabulations de mes déboires
Aucune ration, mais il faut croire
Manipulation : c'est pour plus d'un soir
Interrogations après interrogations (bis)

VERSET 2
La diagonale du mental infernal donne mal à l'âme
Avec tout ces blâmes contre cette femme
Qui diffame et profane de sa tête d'âne
S'y accroche la fin, j'approche la faim,
de cette feinte, à l'avoir d'avoir faim.
Cette chanson s'adresse à toutes ces mauvaises adresses,
Aux démons qui se redressent.
J'écris à l'intention, de ma rétention,
Attention aux tensions qui font mention:
D'un déjà-vu qui m'a plu, mais yo dis-moi qui m'a cru,
Maintenant que j'évacue, ma rage je suis à l'affût,
Des putes, de la bière en fût.
À cette colère trouver mes maux (mots?)
C'est comme jouer "minimanimo"
Plus simple que trouver Némo
À mesure que l'encre se verse sur le papier, je deviens fou à lier,
À mesure que je perds mes alliés, je dois palier.
À cet obstacle, cette oracle, bourrée de miracles
Merveille de ma vie, maintenant devenue une amie, merde!

REFRAIN (Colocho)
Mes espoirs, fabulations de mes déboires
Aucune ration, mais il faut croire
Manipulation : c'est pour plus d'un soir
Interrogations après interrogations (bis)

VERSET 3
J'imagine que maintenant a rit,
Ça fait mal j'en ai des caries, j'aurais dû accepter ce pari.
Lâcher tout dès le début, au lieu de vouloir marquer des buts
Je risque d'être triste Miss, zéro pissed de l'héros, criss:un ghetto triste
J'étouffe, je suis à bout de souffle.
On m'a trop souvent utilisé comme pouf.
Voici la raison pourquoi, je ne peux plus manger
Je suis dérangé, je veux me venger, impossible de changer
De perceptive, je suis tanné d'être ce détective,
J'espère qu'elle en est réceptive.
Toutes ces occasions de fellations,
Que j'ai refusées avec aversion, alors que ta version
C'est un besoin d'affection? Donne-moi donc une infection.
Par contre cette fois-ci, ce que j'ai choisi c'est de ne plus attendre.
Il est temps de me faire pendre, je suis mort,
Il ne te reste que mes cendres, merde!

REFRAIN (Colocho)
Mes espoirs, fabulations de mes déboires
Aucune ration, mais il faut croire
Manipulation : c'est pour plus d'un soir
Interrogations après interrogations (bis)